Un investissement intelligent dans l'immobilier

Supposons qu'en 2010, vous ayez décidé d'investir la jolie somme de 260 000 € dans l'achat d'un appartement locatif. Juste après l'achat de l'appartement, il y a une perte de 12,5%. Ce montant couvre les frais d'inscription (de l'époque). Le montant restant (environ 230 000 €) constitue donc le budget maximal pour l'achat proprement dit.

Pour le nouvel appartement, vous devez payer chaque année le précompte immobilier, l'assurance, l'entretien et l'impôt des personnes physiques. Après déduction de cette somme, vous obtiendrez un résultat net d'environ 100 000 euros dans dix ans.

À première vue, cela semble être un bon rendement (IRR), mais cela a coûté du temps et des efforts. Après tout, un appartement en location nécessite non seulement des investissements, mais aussi les tracas administratifs liés à l'entretien, aux réparations et à la recherche de nouveaux locataires. Sans compter le risque d'inoccupation si la recherche de nouveaux locataires échoue, ou si le propriétaire entre en conflit juridique avec les locataires.

À notre avis, l'exploitation d'un appartement locatif n'est pas un moyen optimal d'investir dans l'immobilier. L'immobilier résidentiel est extrêmement robuste - comme la crise de Corona l'a prouvé une fois de plus. Mais en gérant un ou deux appartements, vous opérez en fait avec inefficacité et plus de risques. Chaque mois de vacance a un impact immédiat de près de 10% sur le chiffre d'affaires annuel. En tant que particulier, il n'est pas non plus facile d'assurer le suivi d'un tel bien locatif.